Oeuvres présentées à Montréal en 2016-2017 : Amour, acide et noix et La pudeur des icebergs de Daniel Léveillé, La Chapelle Scènes Contemporaines, décembre 2016, et When the ice melts, will we drink the water? de Daina Ashbee, Agora de la danse, mars-avril 2017.
Le jury a fait remarquer la grande puissance, la précision et la justesse d’Esther Gaudette, une danseuse à la fois énigmatique et insaisissable. Il a également mentionné sa sensibilité à fleur de peau, son engagement total dans une trajectoire précise et sans complaisance ainsi que la cohérence de ses choix.
BIOGRAPHIE
Danseuse accomplie, Esther Gaudette commence sa carrière à l’âge de 16 ans avec la compagnie de danse Sursaut. Diplômée de l’École de danse de Québec en 2000, elle travaille comme danseuse, chorégraphe, répétitrice et professeure. Elle prend part à plusieurs productions d’Isabelle Van Grimde et de Francine Châteauvert. Elle participe aussi aux spectacles 5 heures du matin de Pigeons International, Corps noir de Stéphane Gladyszewski et Fifteen Heterosexuel Duets de la compagnie Coleman Lemieux.
Depuis 2007, elle danse pour Daniel Léveillé Danse et interprète, en alternance, tous les rôles féminins de ses productions. Elle est de la création du spectacle Solitudes Solo (Prix du CALQ de la meilleure oeuvre chorégraphique 2012-2013) et de Solitudes Duo.
Comme comédienne, on la retrouve au grand écran dans quelques longs métrages, notamment L’espérance de Stefan Pleszczynski, Soupirs d’âme d’Helen Doyle et Karaoké Dream de Jean Leloup. Au théâtre, comme danseuse, elle est de la distribution de Paradis perdu, dans une mise en scène de Dominic Champagne en 2010, ainsi que de Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent, versions 2006 et 2016, mis en scène par Loui Mauffette.
En septembre 2015, elle entame une collaboration avec la chorégraphe Daina Ashbee et interprète le solo When the ice melts, will we drink the water?, Prix du CALQ de la meilleure oeuvre chorégraphique 2016.