Fabien Piché se distingue par son interprétation troublante marquée par la vulnérabilité tout en étant d’une virtuosité impressionnante, portée par une pluralité de qualités humanistes teintant ses prestations. Sa démarche créative est soutenue par une empathie contagieuse qui rayonne par sa présence scénique et sa quête d’ouvrir vers de nouveaux dialogues. Pédagogue généreux, il contribue à former les futures générations de danseuses et danseurs professionnels de Québec. Jeune chorégraphe à la signature déjà forte, il se démarque avec la production L’éveil du printemps, présentée au Théâtre Le Trident. Fabien Piché apporte une contribution exceptionnelle à l’essor artistique de la danse faite à Québec tout en l’inspirant.
Interprète, chorégraphe et pédagogue
Fabien Piché complète sa formation à L’École de danse de Québec en 2010. Depuis, il est interprète et collaborateur à la création pour différents projets signés Alan Lake, Harold Rhéaume, Karine Ledoyen, Théâtre Rude Ingénierie, Lina Cruz, Jacques Poulin-Denis, Paul-André Fortier et Parts+Labour_danse. Il collabore également à divers projets théâtraux à titre de chorégraphe avec Eliot Laprise (Je veux participer au chaos) ainsi qu’Olivier Arteau (Pisser debout sans lever sa jupe). Leur plus récente collaboration, L’éveil du printemps, leur a d’ailleurs valu le Prix Robert Lepage pour la meilleure mise en scène.
Il explore également l’acte performatif interdisciplinaire dans des projets polymorphes qui interrogent l’intimité et le lien à l’autre (Les hiérarchies horizontales, La pudeur des urinoirs). En 2016, il reçoit un prix Dora Mavor Moore à Toronto pour son interprétation dans le duo Waiting for a Sleepless Night, créé par Lina Cruz.
À l’automne 2022, il se forme aux techniques de Flying Low et Passing Through auprès de David Zambrano, au Tictac Art Centre, en Belgique. Il enseigne ponctuellement comme professeur invité à L’École de danse de Québec et à l’École de cirque de Québec. Son parcours créatif est ancré dans le bricolage, les réflexions cosmiques et les dialogues collectifs.