Lauréat 2021

Œuvre présentée à Montréal en 2020-2021: Smudge, Festival Quartiers Danses

Depuis 25 ans, Barbara Kaneratonni Diabo évolue à titre de danseuse et de chorégraphe. Également enseignante, elle déploie son humilité et sa douceur à travers la transmission de son art. Issue de la nation Kanien’keha:ka (Mohawk) de Kahnawake, elle est directrice artistique de A’nó:wara Dance Theatre et une virtuose de la danse du cerceau. Elle retient l’attention avec sa chorégraphie dans le film Smudge, qui sera mis de l’avant au Festival Quartier Danse, au Musée McCord et à l’occasion de la journée nationale des peuples autochtones. Par sa maturité, elle est le vecteur de tous ses ancêtres. Sa pratique fusionne les styles de danse des pow-wow, des Haudenosaunee et du contemporain. Cette grande artiste s’incarne comme un pont entre son peuple et toute la société: avec elle, les sensibilités s’édifient et offrent une ouverture à de nouvelles possibilités.

Biographie

Barbara Kaneratonni Diabo est Kanien’keha:ka (Mohawk) d’héritage mixte, originaire de Kahnawake. Elle habite maintenant Montréal, où elle est directrice artistique et chorégraphe pour A’nó:wara Dance Theatre. Primée pour ses chorégraphies et interprétations depuis plus de 25 ans, elle crée afin de mettre en lumière les thèmes, récits et perspectives autochtones. Pour ce faire, elle combine les styles de danse des pow-wow, des Haudenosaunee et du contemporain afin d’invoquer une fusion artistique qui rejoint différents publics. Diabo s’investit afin de partager sa culture. Pour ce faire, elle performe à travers le Canada et à l’international. Elle est une des huit interprètes privilégiées à avoir été invitée à se produire au Gathering of Nations (Nouveau-Mexique) – le plus grand pow-wow du monde – dans le cadre de sa première compétition de danse du cerceau (2015). Barbara Kaneratonni Diabo collabore également avec plusieurs organisations – notamment La Danse sur les routes du Québec et la Indigenous Performing Arts Alliance – avec qui elle contribue à éduquer les populations, à créer des « safe spaces » et à épauler les artistes autochtones à travers le monde. Sa culture mohawk lui enseigne que la danse est plus qu’un spectacle. Diabo performe et crée pour les générations à venir, pour honorer, pour ses ancêtres, pour un sens de la communauté, pour celles et ceux qui ne peuvent pas danser, pour inspirer, pour communiquer, pour encourager la fierté culturelle et pour élever les esprits.