PRISMES
BIOGRAPHIE
Avec cette œuvre chorégraphique, Benoît Lachambre entraîne six interprètes de Montréal Danse et les spectateurs dans des jeux de perception, étudiant la présence physique des danseurs, travaillant sur la luminosité, sur la façon dont les corps interagissent entre eux, subrepticement. Dans cette œuvre, le chorégraphe relève et réveille la présence de ses interprètes en jouant avec des couleurs vives, fluctuantes, outrageusement opposées, en créant le déséquilibre et le décalage, amplifiant l’illusion ou altérant la symétrie.
Évoluant dans le milieu de la danse depuis les années 1970, Benoît Lachambre est initié en 1985, à l’improvisation et au releasing dont la recherche et l’exploration kinesthésique imprègnent fortement son enseignement et sa composition chorégraphique. Parmi ses plus fortes influences, Benoît Lachambre aime citer Meg Stuart, avec laquelle il collabore régulièrement, mais aussi Amélia Itcush pour son travail sur la dispersion de poids et de forces dans le corps.
En dehors de son travail de chorégraphe et d’interprète, Benoît Lachambre a acquis une grande notoriété en tant qu’enseignant au travers des classes et ateliers qu’il donne partout dans le monde depuis 20 ans.
En 1996, il fonde sa propre compagnie, Par B.L.eux, à Montréal. Il multiplie ainsi les rencontres et les échanges dynamiques et collabore avec de nombreux chorégraphes d’envergure internationale et artistes provenant de disciplines différentes : Boris Charmatz, Sasha Waltz, Marie Chouinard, Louise Lecavalier ou encore Meg Stuart et le musicien Hahn Rowe avec lesquels il crée en 2003 Forgeries, Love and Other Matters qui reçoit en 2006 le prestigieux prix Bessie. Benoît Lachambre a créé 15 œuvres depuis la fondation de Par B.L.eux, a participé à plus de 20 productions extérieures et reçu 25 commandes chorégraphiques, dont I is memory (2006, solo pour Louise Lecavalier) et l’œuvre JJ’s Voices qu’il crée en 2010 pour le Cullberg Ballet à Stockholm. En 2013, Benoît Lachambre a reçu le GRAND PRIX DE LA DANSE DE MONTRÉAL, récompensant l’ensemble de sa carrière et plus spécifiquement sa dernière création Snakeskins.